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Journal Internet au sujet du congres de refugie du 21 avril au 1 mai a Jena / Allemagne
organisé de The Voice Africa Forum e.V. , Schillergässchen 5, 07745 Jena

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Ensemble contre des déportations et exclusions sociales


Le mouvement de la "Caravane" commençait en 1998 juste avant les élections en Allemagne. Avec le slogan: "nous n’avons pas le droit de vote mais une voix" nous avons visite 44 villes Allemandes au cours de 35 journées de la façon que des milliers de réfugiés aient eu l’occasion de s’exprimer sur des sujets politiques.

Cela a crée la raison pour que des réfugiés originaires d’Afrique, d’Asie, du Proche Orient, d’Amérique du Sud et d’organisations antiracistes allemands se mettent ensemble dans une union de principe. Notre union n’est pas seulement le fait des menaces de déportation ou du racisme commun que nous vivons.

La grève de la faim de la Caravane à Cologne avec le slogan "nous sommes ici parce que vous détruisez nos pays" exprimait un autre aspect très important de nos politiques. Avec cette grève de la faim des réfugiés de toutes les régions du monde accusaient les représentants des pays les plus riches du monde qui se réunissaient en Allemagne durant les sommets de l’UE et du G8 dans le but de maximiser leur profit en supportant des dictatures et des régimes fascistes dans leurs pays d’origine, raison de leur souffrance et de leur départ en exile.

Quand nous nous mettons ensemble pour nous battre pour nos droits, nous devons encore faire face à la répression. Mais il y a un an et demi, la Caravane a connu un succès en défendant ceux qui ne serait que par le fait de se joindre à la lutte se sont mis en danger.

Le mouvement de la Caravane a commencé par jeter avec succès les bases d’un réseau en unissant de différentes villes et des personnes de différentes nationalités. C’est pour ainsi dire le fondement d’un mouvement sérieux.

Aujourd’hui les pays industrialisés mettent la barre de plus en plus haut en développant des technologies avancées, et en se dotant d’un arsenal de répression et la déportation de dits « criminels étrangers ». Alors, des slogans de plus en plus sophistiqués mobilisent à la justification du pillage des pays d’origine des réfugiés et des répressions brutales ôtent toutes envie de résistance.

Il est nous est grand temps de réagir, aussi que d’agir. Nous devons dans un élan commun consolider et construire pour atteindre nos objectifs, mais aussi concevoir de nouvelles stratégies de survie et de résistance. Alors que l’absurde « Forteresse européenne » devient petitement et effectivement un cauchemar pour les étrangers, et alors que citoyens européens ordinaires sont encouragés à devenir des espions pour combattre les supposés ennemis, beaucoup mieux qu’avant, le destin du combat des nôtres qui sont encore dans nos pays d’origine dépendra de l’effectivité de notre solidarité et de la stratégie que nous développons.

Mais la déportation et l’isolation détruisent toute possibilité de réalisation d’une telle solidarité. C’est dans ce contexte que la Caravane pour les droits des réfugiés et des immigrants organisera un congrès de dix jours pour renforcer et construire une union effective contre la déportation et l’exclusion.

La déportation est pour ainsi dire la plus grave des violations des droits de la personne humaine. Non seulement parce qu’il permet de livrer de manière cynique à leurs persécuteurs et ce, mains et pieds liés, des demandeurs d’asile qui ont justement fuit du fait des persécutions de tous genres, torture et mort mais aussi parce qu’il est le fait le fait de la violation du droit de mouvement des tiers-mondistes vers les pays riches. Ce n’est autre que le symbolique de la création à l’échelle mondiale d’un système de discrimination entre ceux, peu nombreux, qui jouissent des fruits du néolibéralisme, et cette multitude des autres qui, selon la phrase d’un poète tamoul, « portent leur destinée marquée sur leur front comme un signe de Caïn ».

Le petit nombre d’entre nous qui d’une manière ou d’une autre se débrouille pour rentrer dans la forteresse Europe se doit maintenant de faire face à une pression in crescendo, et telle une humiliation on nous contraint à repartir "volontairement " en faisant de notre vie un enfer.

L’exclusion sociale a deux dimensions. Dans un premier cadre il empêche tout contact humain entre le demandeur d’asile ou l’immigrant avec la population locale. Ce n’est surtout pas un facteur d’intégration. Mais il est aussi une tentative de confinement politique de l’étranger et une indisposition à convenablement se défendre contre les propagandes vicieuses distillées par les puissances industrielles sur les réalités dans nos pays d’origine et ou à effectivement exprimer notre solidarité avec la résistance des nôtres.

Nous pensons que le fait de lutter ensemble contre la déportation et l’exclusion sociale témoigne de l’essence de notre combat. Quand nous luttons contre la déportation nous ne nous battons pas seulement pour le respect des droits de la personne humaine qui doit être traitée de façon égale mais, aussi en filigrane contre le mensonge et la corruption avec lesquels les pays industrialisés essayent de se donner une bonne conscience du fait du pillage de nos pays et de légitimer les régimes d’oppression qui en fait ne doivent leur existence qu’à leur complicité dans le crime commis contre leur nation.

Quand nous luttons contre l’exclusion sociale, nous ne nous battons pas seulement pour le droit d’être, et de ne pas être seulement être jeté dans les oubliettes de notre époque, mais aussi d’être capable de sincèrement solidariser avec ceux qui résistent encore sur les terres que nous avons été obligés de quitter.

Cette impardonnable violations de nos droits n’a pas atteint nos esprits. Des prisons d’isolement pompeusement appelées camps de réfugiés, nous sortirons pour nous battre. La grande conférence coordonnée par le « le Voice African Forum » noyau du groupe de la Caravane à Jéna, s’est fixé entre autre l’objectif de montrer le sérieux avec lequel nous sommes unis dans la lutte contre la déportation et l’exclusion sociale.

Quoique ceci soit appelé un congrès des réfugiés et fondamentalement organisé par des réfugiés eux-mêmes, il est ici lancé un appel à tous les groupes sérieux antiracistes à se préparer pour que nous ayons du 27 avril au 1er mai prochain la liberté de participer à l’important événement. Leur contribution sera une part assez précieuse dans l`élaboration d’une riposte victorieuse.

C’est ici le lieu de rappeler aux uns et aux autres que toute contribution quant au contenu du congrès serait la bienvenue surtout que le programme est encore en élaboration.

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