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Bulletin d'informations de l'ICC
Caravane Intercontinentale de Solidarité et de Résistance

No. 1, 30 mai 1999

500 activistes venus d'Inde et d'autres pays du Sud arrivent en Europe

Les participants de la Caravane Intercontinentale de Solidarité et de Résistance (en anglais, ICC) sont arrivés en Europe en des endroits et à des moments différents. Maintenant, la première semaine de ce projet complètement cinglé est une réalité. Dans ce premier bulletin d'information de l'ICC, vous trouverez des informations relatives aux événements prévus et des renseignements pour entrer en contact avec votre groupe d'accueil local.

« La Luna », « Chandra ma », la lune nous est tous familière. Nuit de pleine lune, on la voit briller à travers les vitres cassées de l'église du monastère de Dambeck à Sachsenanhalt, village au nord de l'Allemagne, pendant que des centaines de femmes et d'hommes descendent des bus. Les femmes en saris, les hommes portant la fameuse écharpe verte du mouvement paysan indien, le KRRS.

La Caravane Intercontinentale de Solidarité et de Résistance a démarré. De Dambeck, 500 personnes des pays du sud vont voyager à travers l'Europe pendant un mois, et cela pour s'opposer avec l'homme de la rue au système économique mondial, aux technologies génétiques, à la guerre et à la menace nucléaire.

La couleur verte

« La couleur verte signifie que quelque chose pousse », expliquent les Indiens au rassemblement d'ouverture le lendemain. Les participants à cette caravane placent un grand espoir dans cet aspect. Venue d'Inde, l'idée de cette caravane a été qualifiée de « Totally Crazy Project », ou « projet complètement cinglé » par ses séides européens : des centaines de personnes qui pâtissent des structures économiques mondiales veulent protester contre celles-ci à l'endroit même où les décisions se prennent.

« Vous savez, le côté politique ne m'intéresse pas », nous confiait un journaliste. Au contraire, ce dernier voulait écrire un article sur un Indien qui lui prédirait son avenir à partir de son signe du zodiaque. « Je suis un reporter local. Comment pourrais-je expliquer le contexte international aux gens d'ici? Or c'est précisément l'objectif des 500 Indiens : Nous voulons d'autres politiques, avec lesquelles nous pouvons vivre dans la dignité (...) nous sommes tous touchés par ce système économique mondial, et la plupart d'une manière négative. Avec la libéralisation commerciale actuelle, de petites entreprises entrent en concurrence avec des multinationales produisant à grande échelle. C'est ce qui se produit en Europe depuis des années ; dans le cas de l'Inde, le processus s'est seulement mis en route quand le gouvernement a décidé de rejoindre l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) au début des années quatre-vingt-dix. En Europe cela a provoqué le chômage de masse. En Inde, où la plupart des gens dépendent encore de l'agriculture, cela implique une précarisation de la survie même.

La Caravane Intercontinentale de Solidarité et de Résistance appelle notamment à ne plus tolérer un état de fait où la richesse de quelques-uns détruit la vie de beaucoup. C'est notre version des mots célèbres de Che Guevara : « Soyons réalistes, faisons l'impossible. »

Les membres de la caravane

La partie indienne de la Caravane comporte des gens de neuf états: Karnataka, Gujarat, Punjab, Haryana, Rajasthan, Andhra Pradesh, Uttar Pradesh, Tamil Nadu et Maharashtra. Comme nous l'avons dit plus haut, outre les participants indiens, de petits groupes venus d'autres pays s'inscriront dans le projet. Deux Bengalis du mouvement des sans terre, six Népalais de l'INHURED (droits de l'homme et environnement), deux Mexicains d'un groupe de soutien zapatiste, un Colombien (Mouvement de la Communauté Noire), deux Argentines (Madres de la Plaza de Mayo), dix personnes du mouvement des sans-terres brésilien (Movimiento Sem Terra), une personne représentant les Mapuches (Chili), et deux Ukrainiennes des Rainbow Keepers seront de la partie. De plus, un journaliste vénézuélien s'est joint à la caravane. Malheureusement, dès le premier jour un des Indiens se retrouvait à l'hôpital dû à des troubles rénaux et fût opéré d'urgence. Il ne pourra plus rejoindre la caravane.

Des membres de la caravane se voient refusé l'accès en Pologne, en République Tchèque, en Finlande, en Suisse et au Royaume-Uni

Bien que les visas Schengen et la plupart des visas suisses aient pu miraculeusement être obtenus au dernier moment, la caravane ne sera pas autorisée à pénétrer les territoires polonais et tchèque. L'itinéraire des bus à destination de l'Europe de l'Est a été remoulu de telle sorte qu'ils passent davantage de temps à Cologne la semaine prochaine pendant le sommet de l'Union Européenne.

Un nombre considérable de personnes s'est vu refusé l'autorisation auprès de la Haute Commission Britannique à Madras, en dépit du fait qu'ils aient rempli tous les critères ad hoc. Les liens avec la récente opération « incinérons Monsanto » menée par des membres du KRRS demeurent encore incertains. Des paysans au Karnataka ont brûlé des champs de coton génétiquement modifié utilisés comme champs d'essai par ladite multinationale. Puisque les 81 Indiens restants ont obtenu leurs visas anglais, des solliciteurs agissant au nom des Indiens soulignent qu'il y a eu des discriminations dans la procédure.

Pour la Suisse, curieusement, seules quelques personnes n'ont pas décroché leur visa, la plupart d'entre elles étant des femmes. Il est encore possible que ce problème soit résolu. Quant à la Finlande, où une petite délégation de trois Indiens se serait jointe à une tournée de conférence, il est apparu qu'il était trop tard pour obtenir les visas.

Une soirée de Reclaim the Streets à Bielefeld, deux caravanes se rencontrent

Le lundi 24, la caravane Geld oder Leben (L'argent ou la vie), arrivait à Bielefeld et y rencontrait le bus n°11 de l'ICC, GoL déjà d'humeur festive à cause d'une sono décapante, marquant le coup par une danse vélocipédique. Un repas a d'abord été préparé ensemble, repas après lequel la soirée RTS a démarré. Les Indiens scandaient leurs slogans contre l'OMC au moyen d'un mégaphone et semblaient s'être adaptés à cette festivité activiste typiquement européenne. Quand les policiers ont commencé à rassembler leurs forces, il fut difficile de convaincre les Indiens de s'éloigner pour leur propre sécurité. Tentant de montrer leur pouvoir, les pandores sont venus jusqu'à la sono. Comme la foule festive ne faisait pas montre de diligence, les gars de l'équipe en bleu ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène. Ils ont arrêté quelques personnes. Cependant aussi bien les Européens que les Caravanenchansonniers se sont bien amusés.

Une action Cargill à Amsterdam

À Amsterdam, un programme de deux jours avait été préparé, avec une action à l'usine Cargill, divers débats et des groupes de travail à la clef. Après le fatiguant voyage de Salzwedel à Amsterdam, quelques personnes se mirent immédiatement à préparer les actions des jours suivants à la succursale amstellodamoise de Cargill dans la zone portuaire. Les Indiens et les Bengalis marchèrent avec un petit groupe de Néerlandais pour aller à l'usine et au siège central européen de Cargill. Ils portaient des calicots avec les mentions « Pas de nourriture génétique » et « Unis contre Cargill ». Un porte-parole de Cargill a demandé aux manifestants de lui remettre leur pétition. Le Professeur Nanjundaswamy (président du KRRS) a répondu : « Nous n'avons pas de pétition. Nous ne croyons pas aux pétitions, nous croyons à l'action directe. » Une Bengale du mouvement des sans-terres a également exprimé sa colère envers Cargill : « Nous savons que vous produisez de la nourriture qui est mauvaise pour la santé. C'est pour cela que nous sommes venus manifester. Vous devez cesser tout de suite, autrement les femmes du Bangladesh vous feront cesser. Le porte-parole n'a rien trouvé de mieux à dire que « la nourriture génétiquement modifiée n[était] pas interdite. »

Selon le rapport d'un coordinateur de bus, (envoyez-nous tous vos rapports!!), « ce fut un moment vraiment émouvant et puissant qui a vu la direction complètement groggy sortir du bâtiment pour être submergée par ce scénario pour le moins inattendu.

Le fait qu'il n'y ait eu qu'une poignée de participants locaux (bien que cela ait été une réelle déception pour les Indiens qui en étaient quelque peu troublés) n'a en aucune façon affaibli l'image de cette manif parce que de voir cette confrontation intime, rien qu'entre Cargill et les Indiens en écharpe verte, a souligné la force stupéfiante de ces Indiens criant avec une telle détermination résolue : « À bas Cargill ! » tout au long des discours renversants - discours amplifiés par la sono du bus 1 (grace au chauffeur enthousiaste). Le fait qu'il n'y ait pas eu des centaines d'autochtones derrière eux a finalement rendu leur présence encore plus étonnante, comme s'ils étaient venus directement d'Inde pour se trouver face à leur pire ennemi, suffisamment forts pour lui faire face seul et pour et le remettre à l'ordre. Il me faut vraiment finir, car il n'y a pratiquement pas de moment, toute la journée, auquel je puisse faire autre chose que de m'occuper de mon groupe d'Indiens (du bus du Karnataka no. 1) extrêmement aimable avec qui j'ai passé des moments sans comparaison avec ce que j'avais vécu auparavant. Affection, on se revoit à Genève. Chris. »

Le débat sur les effets des semences des multinationales sur les populations rurales du sud a constitué un autre événement amstellodamois. Les intervenants lors de ce débat furent Pr. Nanjundaswamy, Peter Gabriels (un représentant Pioneer Hi-Breed) et Peter Custers (Plate-forme néerlandaise de technologie génétique).

Les paysans ont expliqué que, songeant aux résultats de la révolution verte, ils nourrissaient de grandes inquiétudes quant aux conséquences de l'introduction de cultures génétiquement modifiées. Une Bengale a ainsi raconté que, au Bangladesh, après une période de fortes inondations, quelques 500 000 sacs de semences hybrides de légumes avaient été distribués. Ces semences hybrides sont accompagnées d'emballages prêtés, ce qui en fait des produits financièrement intéressants à première vue. L'objectif des compagnies de graines étrangères se borne, selon elle, à générer du profit à partir de l'agriculture du sud et, partant, de remplacer les graines traditionnelles.

La caravane en Belgique : de la marche et de l'action!

En Belgique, les bus 6 et 8 ont rejoint la marche pour le désarmement nucléaire de For Mother Earth 2000 à Anvers. La marche était partie de La Haie [Pays-Bas] et se dirigeait vers Bruxelles pour culminer par une grande manifestation contre l'OTAN au quartier général de l'organisation militaire.

De nombreux problèmes avec la police étaient prévisibles — et prévus — pour cette action. Pendant l'action, quelqu'un s'introduit dans le bâtiment pour essayer d'obtenir des réponses d'un représentant de l'OTAN. Alors que ce dernier n'avait pas obtenu ce qu'il voulait, les gens ont commencé à tenter de pénétrer dans l'immeuble pour trouver la réponse eux-mêmes. Ce fut le moment où l'agression commença à pleine puissance : à la fin, près de soixante-dix personnes furent arrêtées. À ce moment-là, les bus de la caravane étaient déjà partis afin d'éviter que les Indiens aient le moindre problème.

Le lendemain, la petite troupe au grand complet s'est dirigée vers la Silicon Valley belge des biotechnologies (Louvain-la-Neuve), pour faire une action au Centre Technique Européen de Monsanto. Cette action était soutenue par la Coordination Paysanne Européenne. Selon leur communiqué de presse, le Vlaams Agrarish Centrum (VAC) et le Front Uni des Jeunes Agriculteurs (FUJA), membres belges de ladite CPE, participent à la manifestation. Le communiqué de presse affirme que « de nombreux paysans indiens sont opposés au contrôle par Monsanto des ressources nécessaires de l'agriculture telles que les semences et à l'introduction de semences et de produits agricoles génétiquement modifiés au sein des marchés de leurs pays, et sans leur accord. L'indépendance alimentaire des populations est spoliée au sud par le nord et à l'est par l'ouest. Les velléités de l'OMC de déréglementation du commerce alimentaire et de privatisation des ressources naturelles telles que les semences, les ressources génétiques ou l'eau est inacceptable. Pendant que la résistance de l'opinion publique européenne aux organismes génétiquement modifiés se fait jour aux yeux des gouvernements et des détaillants, il devient nécessaire aujourd'hui d'expliquer les règles du jeu à l'opinion publique et de la mobiliser en faveur de l'indépendance alimentaire, de méthodes de production alimentaires soutenables et d'un commerce équitable sans dumping social ».

Événements au Royaume-Uni

Une action impromptue se déroula après une audition publique « les peuples contres les corporations ». Depuis que le Nuffield Institute a remis son rapport prétendant que les OGM pourraient avoir une place utile dans la santé mondiale, la rencontre complète fut déplacées du Friends House au bureau de Nuffield dans le West End, occupant la totalité d'une chaussée à quatre voies pour l'occasion. Alors que beaucoup de paysans indiens occupaient le bureau et palabraient, on menait grand bruit et attachait quelques bannières dehors.

Le tout donna un mélange d'activistes anglais s'essayant aux slogans indiens anti-OMC et des indiens pratiquant la culture Reclaim The Streets.

Barrages des fermiers Polonais

Des fermiers Polonais ont fait des barrages routiers en plus de 50 localités en Pologne. À Nowy Dwor Gdanski, une ville située à l'estuaire de la Vistula, il y eut de sérieux accrochages entre les forces de police et les fermiers. 29 hommes et femmes ont été blessés par balles en caoutchouc, alors que la police s'efforçait de repousser les fermiers vers une citée habitée par beaucoup de femmes et enfants. De gros nuages de gaz lacrymogène flottèrent sur la ville et quatre voitures de polices ont succombé au cocktails Molotovs. Les fermiers polonais doivent faire face à des problèmes similaires à ceux de Indiens. Un processus de libéralisation du marché met en risque l'existence des petites fermes, un processus qui a déjà coûté l'existence à la plupart des petites fermes dans l'Europe industrialisée. Vu que les visas pour la Pologne ont été refusés au Indiens, ils ont été invités à montrer leur solidarité en faisant parvenir des lettres et un drapeau indien au fermiers polonais.

La Caravane en France: 1000 vaches et quelques ours.

En France, la Caravane effectue une tournée intense, visitant beaucoup d'endroits différents, variant entre Paris, Toulouse, le Plateau 1000 vaches et la Vallée d'Aspes (Pyrénées). Le bus 9 et 10 sont allés à Lille où un « pique-nique géant » avait été organisé pour l'occasion. Ensuite chaque bus partit de son côté: le bus 9 continua vers l'Espagne en passant par la Vallée d'Aspe. Ce bus-ci s'était rendu pendant quelques jours dans la région de Limoges dans le Limousin (Plateau Millevaches). Un des organisateurs locaux nous a raconté comment il y eut des échanges intéressants et chaleureux: « Nos amis indiens semblent avoir beaucoup apprécié l'accueil, l'organisation et le programme. L'hébergement sur quatre fermes de 9 personnes (7 indiens, l'accompagnatrice et le chauffeur) a permis une rencontre intime entre différentes facettes de notre agriculture et le vécu des paysans indiens. Trop peu de visiteurs extérieurs lors de l'après-midi pour l'opération « ferme ouverte » (du au beau temps et information trop tardive ?) Deux reportages TV pendant l'après-midi (FR3 et Demain).

Bon (début de) débat à Eymoudalers, malheureusement limité par les contraintes de traduction (malentendus et temps). Sentiment partagé de ne pas avoir suffisamment approfondi nos difficultés de part et d'autre. Pour pouvoir construire ensemble il faudrait plus de temps. Ce qui pose aussi le problème de la suite que nous pouvons donner ensemble à ce premier pas.

Questions et réflexions diverses:

Un compte-rendu de la Manifestation du 29 à Cologne

Plus de 35 000 personnes se sont rassemblées à Cologne pour une manifestation colorée contre le sommet européen sous un très beau soleil et des températures avoisinant les 30° C.

Les manifestants provenaient de nombreux pays comme la France, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande mais aussi la Colombie, les Philippines et encore beaucoup d'autres.

Une délégation de la Caravane Intercontinentale y participait également. Ils ont croisé les membres de la caravane à vélo  »la bourse ou la vie » venue de Prague en passant par Berlin et Wendland et présents dans la manif sur leur tracteur.

Le cortège était ouvert par les Marches européennes contre le chômage, la précarité, l'exclusion et le racisme.

Une grande marche avait commencé le 11 Mai à Bruxelles pour arriver à Cologne le vendredi soir précédent la manif. Elle se composait d'un large bloc de radicaux et d'antifascistes européens portant le slogan  »Combattons l'Europe Forteresse », un cortège d'anarcho-syndicalistes, de féministes préparant la marche des femmes de l'an 2000, un cortège kurde, la caravane pour les droits des réfugiés et des migrants, etc.

Le cortège se mit en marche vers 14h30.

La police, équipée de pied en cap pour réprimer une émeute, encadra les groupes antifascistes dès le départ de la manif.

Par pure provocation, la police brutalisa à plusieurs reprises certains manifestants, tenta d'extraire certaines personnes afin de les arrêter.

Quatre personnes furent blessées durant la manifestation. La police finit par imposer une rupture dans le cortège, isolant le bloc antifasciste et l'immobilisant pendant que la première partie du cortège arrivait au terme du parcours.

Le tracteur et le wagon de  »La bourse ou la vie  » fut contrôlé ainsi que l'identité de ses passagers après avoir quitté la manif.

En fin d'après-midi les rues furent nettoyées en un temps record, les magasins s'empressèrent d'ouvrir jusqu'à 21:00 comme permis exceptionnellement en ce jour et le train-train quotidien d'un samedi soir repris son cours comme s'il n'y avait jamais eu de manifestation.

L'Europe et l'Inde, toutes deux en guerre

L'aspect anti-nucléaire et anti-militaire de la caravane est tout à fait relevant aujourd'hui. Non seulement l'Europe est impliquée dans une guerre au Kosovo, mais l'Inde et le Pakistan sont également en guerre. Les Indiens sont préoccupés de la situation et avides d'en savoir plus. Le seul aspect positif de cette situation est que cela a créé un lien direct entre les Indiens et les Européens pour mener des discussion sur le nationalisme et le militarisme. Durant la manifestation à Cologne, les Indiens portairent une bannière avec l'inscription « Des Bombes ? Sauvez sol et semences ! »

Presse ignorante: business as usual?

L'attention des médias n'a pas immédiatement été à la hauteur des événements. Malgré tous nos efforts, seuls deux journalistes se sont rendus à la conférence de presse à Cologne. À Aix la Chapelle, pire encore - personne ! Cependant nous assistons à un intérêt croissant et des articles publiés dans Libération (F), la Strada (I), WochenZeitung (CH), Tageszeitung (D) et nous sommes en première page de OneWorld Online (www.oneworld.org) avec un bon article sur le lancement de la Caravane en Inde, par un journaliste Indien. Nous avons également reçu plusieurs articles parus dans la presse régionale surtout dans la région de Limoges.....et on en veut plus ! Envoyez nous les articles parus chez vous !

Informations générales & actuelles, et photos

http://squat.net/caravan/

 


Ce bulletin est une compilation des rapports et communiqués de presse que nous avons reçus de partout. La prochaine édition paraîtra dans une semaine (on espère). Pour plus d'informations sur les événements de la Caravane Intercontinentale vous pouvez contacter les groupes locaux ou le bureau de presse à Cologne:

 

office de presse à Cologne::
tel: +49 173/419 74 64 fax: +49 221 3318752
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Berlin: +49 30 61308029
Brüssel: tel +32 476 684263,
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